11 septembres malgré les cendres
Malgré les pleurs et moi qui meurs
Un peu plus chaque jour qui passe
Juste un peu peur que tout s'efface
C'est comme si tout était hier
C'est comme si tout est à refaire
J'ai vu la détresse de mon frère, j'ai vu les tours, j'ai vue l'horreur
J'ai vu la peur dans son regard
Cette incompréhension du monde
C'est pas votre merde dans les médias
C'est juste ma voix tu vois
Déjà 16 ans que t'es partie, et tu vois rien a changé
16 ans qu'on détruit à tout va
16 ans qu'on moralise la haine
À vous mes amis égarés
À vous les anges condamnés
Les morts se comptent par millier
Des morts oui dans le monde entier
Des bombes pour des illettrés
Des ruelles changées en tranchées
À quand un monde sans misère
À quand la fin des inepties
Je resterai comme un soldat,
vers et prose, posés contre moi
À combattre en littérature, vos crimes, mythes fanatiques, vos lois
À ceux qui porte l'amour
Je transcenderai leur rêves
À toi les larmes du nouveau né. À toi les larmes du condamné
À toi les larmes du prisonnier. À toi la femme séquestrée
À toi l'enfant du réfugié C'est juste le chant du naufragé
À toi l'enfant du fusilier. C'est juste la larme d'un cœur serré